Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
DANCING FEET!
DANCING FEET!
Publicité
Albums Photos
Archives
DANCING FEET!
5 septembre 2009

Exsonvaldes : "On apprécie la simplicité de la démarche et la complexité du résultat"

Hier, Exsonvaldes était aux Buttes Chaumont pour jouer en plein air les morceaux de son nouvel album Near the Edge of Beautiful, sorti en mars 2009. Après un set efficace, ils ont accepté de répondre à nos questions.

exson_photo

De gauche à droite: Antoine (guitare, clavier), Martin (batterie), Guillaume (basse), Simon (chant, guitare)

- Exsonvaldes c’est parti d’où ?

Simon: On a commencé à la fac, mais on s’est tous connus au collège ou au lycée. On s’est inspirés du nom d’un pétrolier qui a coulé dans les années 80. Cela a entraîné une gigantesque marée noire en Alaska. Mais on a changé l’orthographe parce qu’on n’avait pas envie de rappeler ce souvenir là aux gens.

- Quelles sont vos influences musicales ?

Martin: On aime beaucoup les groupes de la scène belge, comme Girls in Hawaii, Flexa Lyndo, Deus, Soulwax. On est aussi influencé par les groupes indé américain, comme Pinback, Weezer et Blonde redhead. On a eu une période de revival eighties, et notre période électro.

Simon: On a aussi été beaucoup influencés par les groupes qui nous ont amenés à faire de la musique, comme Nirvana et les Foo Fighters.

- Dans l’album From Here to Here de Girls in Hawaii, votre nom est lisible sur le poster faisant office de livret. Comment l’expliquez-vous ?

Martin: On les connaît depuis très longtemps. Ils ont joué leur premier concert avec nous, alors qu’on en était au 2ème ou au 3ème, en 2002. On a gardé contact, et pour leur première tournée ils nous ont pris en première partie à l’Elysée Montmartre.

- Quel sont les artistes que vous admirez, et pourquoi ?

Simon : Ca restera un musicien. Mais on n’est pas des fétichistes non plus. J’ai été fan de Dave Grohl et du chanteur de Chokebore, Troy Von Balthazar. On aime aussi ceux qui ont aptitude géniale qui fascine, comme Ben Guibard ou Phoenix. On apprécie la simplicité de la démarche et la complexité du résultat : quatre potes qui font de la musique pour rigoler et qui finalement arrivent à un résultat super intéressant.

- Quel était l’objectif que vous vouliez atteindre avec Near the Edge of Beautiful ?

Martin: Il est plus abouti dans tous les domaines. Time we spent together était plus homogène, avec des automatismes, peut être un peu trop linéaire. C’est ce qu’on nous a dit. Avec Near the Edge of Beautiful, on est plus ouverts en termes d’écriture.

Simon: Le réalisateur de notre nouvel album, Alex Firla, a travaillé aussi avec Phoenix. Il nous a aidés à tirer le meilleur parti de nous-mêmes, alors que nous n’étions pas conscient de ce qu’on était capables de faire.

Guillaume: Pour le premier, nous n’avions pas d’objectif à la base. C’est arrivé comme ça, et les choses se sont enchaînées. Tandis que là, notre objectif, c’est d’en vivre. C’est plus sérieux.

Simon: Pour le premier on était tous étudiants, avec encore pas mal d’années d’études devant nous ; Il y a eu un moment où on a dû choisir de quoi allaient être faites nos vies, et ça nous a influencés dans nos textes.

- De quoi parle Lali, la chanson phare de Near the Edge of Beautiful ?

Simon: C’est l’histoire d’un couple avec une passion intense qui se termine sans vraiment s’éteindre, qui diminue d’intensité. C’est un sentiment mélancolique, une histoire qui vit sur les souvenirs de ce qu’elle a été. Une histoire d’amour qui finit mal…

- Comment vous est venue l’idée de reprendre la chanson de Chokebore, You are the sunshine of my life ?

Simon: C’est mon groupe préféré. On a joué avec eux. On cherchait un morceau en plus à mettre en bonus, et voilà !

Martin: Ca tournait bien, c’était pour se faire plaisir. Un morceau très rock. Et c’est encore une histoire d’amour qui termine mal ! (rires)

- Quand comptez-vous sortir votre prochain album ? De quoi parlera-t-il ?

Simon: Il va parler de la frustration de ne pas atteindre ses objectifs ! (rires)

Antoine: Je suis entrain de concocter des textes. Mais il n’y aura pas de thème global.

Martin: Entre le premier et le second album, on a laissé passer cinq ans. Là on va essayer de le sortir d’ici deux ans.

Guillaume: On voudrait le sortir le plus vite possible, pour ensuite repartir en tournée.

- Et la tournée justement ?

Antoine: On va jouer au Japon, on a signé le contrat cet après-midi ! L’album va bientôt être dans les bacs là-bas.

- Vous êtes un groupe passionné, si j’ose dire torturé, qu’est ce qui vous révolte aujourd’hui ?

Exsonvaldès : Sliimy, Cocoon, les scooters dans les voies de bus, les Jonas Brothers et Grégoire !


http://www.exsonvaldes.net
http://www.myspace.com/exsonvaldes



 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité