La musique, des oreilles aux orteils!
Dancing Feet évolue et déménage !
Retrouvez interviews, portraits, concerts, chroniques d'albums, sessions acoustiques, news musicales, photo de groupes, playlists..
A très bientôt sur Dancing Feet !
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A très bientôt sur Dancing Feet !
En 1964, Negro & The Orchans chantaient pour la première fois Feeling Good, dans la comédie musicale The Roar Of The Greasepaint, The Smell Of The Crowd.
Depuis, le titre a fait l'objet de nombreuses reprises.
La plus connue et sans doute la plus belle fut celle de Nina Simone.
En 2001, c'est la version de Muse qui bouleverse mon adolescence. Les envolées lyriques de Matthew Bellamy en pleine période cheveux rouges, glissent sur une instrumentale finalement un peu fade, après réécoute. Ce qui n'empêche pas la voix puissante du leader de Muse de nous transporter "in the sea, [...] on the tree, [...] in the sun".
Puis, quelques années plus tard, c'est le remix de Wax Tailor qui confirme mon amour pour cette chanson. Comme à l'accoutumée, le magicien du down tempo mélange samples de Nina Simone et extraits du film Vol au-dessus d'un nid de coucou pour un titre aux sonorités hip-hop, tout en douceur, rebaptisé How I feel.
Une des dernières reprises, réalisée en 2009, de Feeling Good, est l'une des seules à rendre justice à la version de Nina Simone. C'est celle de My Brightest Diamond.
Et vous, quelle est la reprise qui vous fait voir les libellules et les papillons s'amusant sous le soleil?
You know what I mean. I'm feeling good.
Voici quelques clichés de la tournée d'Ivres et débutants, de Deportivo. Un bilan de la tournée avec le groupe et davantage de photos sont disponibles sur le site de Longueur d'Ondes:
Lorsqu’ on commence à écouter Villagers, on est d’emblée séduits. L’instrumentale est travaillée, aiguisée jusqu’à friser la perfection. La voix serpente entre les graves et les aiguës, dans une maîtrise toujours parfaite. La vraie surprise, c’est lorsqu’on découvre que derrière ce nom au pluriel se cache un unique musicien, Conor O ‘Brien. C’est lui qui écrit, lui qui compose et lui qui joue. L’envoûtant Irlandais était lundi 11 avril à La Maroquinerie. L’occasion de se délecter des titres de l’album Becoming A Jackal, en live. Pendus à ses lèvres, et les yeux plongés dans les siens.
Ce soir Nous Prod a choisi The Rodeo pour assurer la première partie. Seule sur scène avec sa guitare, les compositions de la jeune Française rappellent celles de l’Américaine Alela Diane. En moins maîtrisé et moins chiadé. Ce qui ne l’empêche pas de séduire l’assemblée.
Un peu plus tard, Conor O’Brien arrive seul sur la scène de la Maroquinerie et ouvre avec un nouveau morceau, Cecilia & Her Selfhood. Chaque mot bouleverse, prend aux tripes. Le ton de la soirée est donné. Le public est immobile, comme subjugué. Puis, rejoint par ses instrumentistes, viennent les titres de l’album The Meaning Of the Ritual, Home et Becoming a Jackal, comme autant de poèmes que Conor O’ brien prend le temps de réciter en détachant chaque mot, comme pour leur donner plus de valeur.
Avant de jouer les premières notes de Pieces, le jeune Irlandais s’excuse auprès du public, dans un français maladroit : « Je suis malade. Mais je suis bon ! ». Sa voix, en tous les cas, ne faillira pas une seule seconde. Pour I Saw The Dead, le prodige fait danser ses doigts sur les touches du piano, dans des cris déchirants, à en faire pâlir Jeff Buckley. Tout au long du set se poursuivent le très folk Set The Tigers Free, le susurré To Be Counted Among Men, le plus pop The Pact et son refrain entraînant « You’ll be my master, I’ll be your fever ».
Le plaintif Ship Of Promises clôt la première partie du concert. Après les applaudissements démesurés d’une salle en transe, comme paniquée après un sevrage trop brusque, voilà Conor de retour en solo, pour les nouveaux morceaux Memoir et In A New found Land You Are Free. Un spot braqué malencontreusement sur le public en plein milieu de la chanson perturbe le chanteur, qui, pris d’un fou rire difficilement réprimé, est bientôt rejoint par ses musiciens, afin de jouer le nouveau titre On A Sunlit Stage.
A 27 ans, Conor O’Brien conjugue la maturité des plus grands, un immense talent musical et une inventivité hors pair. Le jeune homme a cette sensibilité qu’ont seuls les véritables artistes. Il a lui-même créé pour chaque titre de Becomling a Jackal une illustration au stylo pour le livret de l’album. De quoi prolonger encore « la connexion entre (lui), la chanson et la personne qui l'écoute » qu’il entend établir en live.
Setlist:
Rappel:
In a new found land, you are free (solo)
C'est le printemps, il fait beau, les jours s'allongent, les fleurs poussent, et certains d'entre nous ont débuté leurs vacances.
Le moment est donc venu de renouveler la playlist de votre baladeur.
Quelques idées à piocher :
The Boxer Rebellion-No Harm
Band Of Horses-The Funeral
Cascadeur-Walker
The Bewitched Hands-Work
The Kills-Satellite
Morcheeba-Blood Like Lemonade
Radiohead-Lotus Flower (Au passage, ce clip est génial !)
Noah And The Whale-L. I. F. E. G. O. E. S. O. N.
Voilà. N'hésitez pas à suggérer d'autres titres.
La musique, c'est fait pour être partagé.
The Go! Team était à Paris vendredi soir pour présenter son nouvel opus Rolling Blackouts, sorti le 31 janvier dernier, quatre ans après Proof of Youth. L’occasion de prouver au public parisien que leur musique est toujours aussi électrique et éclectique.
C’est à Treefight For Sunlight qu’il revient de chauffer la salle. Une tâche que les Danois n’ont aucun mal à accomplir, délivrant un live aux accents lyriques et à l’instrumentale planante. May 68 prend le relai dans un registre proche de celui des Yeah Yeah Yeahs ou de Metric. Tandis que les guitares s'accordent avec la batterie comme sur du Foals, la chanteuse brune aux yeux bleus, collier en fourrure et leggins noirs, sautille frénétiquement sur la scène. Pas de rappel pourtant pour ce groupe très prometteur. En cause probablement, un public clairsemé et peu dynamique.
La foule qui se presse devant la scène aux alentours de 22h15 montre l’impatience d’un public qui n’en peut plus d’attendre. Les membres de The Go! Team forment un ensemble métissé, tant par l'origine géographique que par le style. Ninja, l'athlétique chanteuse, arrive sur scène en débardeur et bas de survêt', baskets aux pieds. Elle annonce la couleur, son rap-funk sera sportif. L'émo-rock Kaori Tsuchida, maîtrise aussi bien la guitare électrique et le banjo que les percussions et le chant. Chi "Ky" Fukami Taylor , quant à elle, assure les percussions, et pose sa voix sur quelques chansons, dans un registre plus lyrique, totalement différent des deux autres filles. Les deux batteries sont ornées d'une grande étoile lumineuse multicolore et sur la scène se trouvent, en pagaille, une ribambelle d'instruments plus ou moins insolites. Mélodica, xylophone, harmonica, et même des sons de machines à écrire viennent compléter le sextet hyperdynamique.
La fosse s'agite dès les premières notes du cataclysmique T. O. R. N. A. D. O. , titre du dernier opus. Grip Like A Vice donne des airs de fête au spectacle, grâce aux refrains entraînants. « I want to see a booty shaking » clame Ninja, invitant le public à se trémousser avec elle dès le début du show. Les Britanniques présentent au public leurs nouveaux titres, avec Voice Your Choice, Secretary Song, The Running Range, Ready To Go Steady, Yosemite Theme, But Nothing Day et Black Like 8 Track.
Les six de Brighton enchaînent les anciens tubes comme Ladyflash ou Huddle Formation qui semblent déjà devenu des classiques.
Avant d'attaquer Flashlight Fight, Ninja adopte un air boudeur, les bras croisés, en avisant les fans des premiers rangs, les sourcils froncés.
La fête finie, les oreilles bourdonnent et les rythmes euphorisants continuent de résonner dans les têtes. On se souvient de la réflexion de Ninja, au milieu du live: « We haven't played here for a long time, and we really want to make you happy ». Pari réussi.
Setlist:
T. O. R. N. A. D. O.
Grip Like A Vice
Huddle Formation
Voice Your Choice
Secretary Song
Ladyflash
The Running Range
Ready To Go Steady
Yosemite Theme
Flashlight Fight
But Nothing Day
Bottle Rocket
The Power Is On
Back Like 8 Track
Plus de photos sur le blog de 19lapins
Quatre ans après Proud Sponsors Of Boredom, Kill The Young reviennent en France pour un live à la Maroquinerie, avant la sortie de leur album Thicker Than Water le 26 avril prochain.
The Rambling Wheels assure la première partie du live. Le bassiste loufoque enchaîne les titres nerveux en grimaçant. Le groupe est présent et bien présent. Clins d'oeils et phrases lancées au public se succèdent. On sent l'influence de groupe britanniques comme la tête d'affiche Kill The Young dans les compositions des jeunes Suisses moustachus.
Les frères Gorman arrivent plus tard sur une scène décorée par des cages à oiseaux dans lesquelles brûlent des bougies factices. Des roses en plastique sont entorsadées autour du micro du chanteur. Les premiers sons qui retentissent sont ceux de chants communistes russes, repris par Tom, Dylan et Olly avec des regards complices, face à un public dubitatif, puisque seules quelques personnes dans la fosse reprennent les chants à l'unisson.
A les voir, les trois frères n'ont pas tellement changé depuis la dernière tournée. Ils ont pourtant beaucoup grandi. Cette évolution se ressent dans l'instrumentale, plus calme, comme apaisée, mais aussi dans les paroles, moins adolescentes, plus sincères. Les nouveaux morceaux que nous livre le trio, accompagné pour la scène au clavier et à la guitare du timide mais efficace Jake Roche, s'écoutent comme une histoire, celle de la vie de la famille Gorman. Un album qui exprime les liens du sang, « plus épais que l'eau », d'après son titre.
Les nouveaux titres laissent de côté les heavy guitars pour se pencher sur des chansons à texte, lors desquels Tom, le chanteur, garde les yeux fermés, immobile devant son micro.
Tandis que les anciens titres, tels No Problems, We Are The Birds And The Bees, ou Skins And Bones déclenchent pogo sur pogo, les premiers rangs fourmillent de fans hurlant l'intégralité des paroles.
Tom invite le public à participer à l'élaboration du clip de Darwin Smiles en filmant la chanson en live avec leur appareil photo ou leur téléphone. Le groupe collectera les vidéos uploadées sur son myspace afin de former un mini-film. Retour aux sources ensuite avec Follow Follow, puis le tube Origin Of Illness en guise de rappel.
A voir l'énergie qui habite la salle ce soir, les frangins en ont la confirmation : ils restent bel et bien les chouchous du public français.
Setlist:
Intro chants communistes russes
One And Only
Goodbye Chris
No Problems
We Are The Birds And The Bees
You, Me And God
Skin And Bones
You've Got To Promise Me
Drain Smiles
I Don't Want To Fight With You Anymore
Follow Follow
Is It Any Wonder
When The Sun Dies
Rappel:
Origin Of Illness
Spinning
Thicker Than Water sera disponible en écoute sur Deezer dès le 18 avril prochain.
Voici quelques photos du concert de CHEW LiPS.
Je préviens: les photos ont été prises avec un compact, et non avec un réflex.
Voilà pourquoi la qualité n'est pas géniale, mais ça permet de donner un petit aperçu quand même.
Ma chronique du concert est sur le site de Sound Of Violence, juste ici
Splash Macadam
Beaty Heart
CHEW LiPS
Cake jouait samedi soir à La Cigale, à Paris. L’intitulé du spectacle -« Une soirée avec Cake »- promettait de nombreuses surprises. Un deal pas franchement respecté, en raison du retard du groupe. Face à un public, qui, de toute façon conquis d’emblée, n’a pas boudé son plaisir, en oubliant presque le timing légèrement accéléré.
Ce soir-là, à La Cigale, la consigne est stricte : aucune photo n’est autorisée. Le chanteur de Cake, John Mc Crea n’aime pas ça. Pas de setlist au sol, non plus. En janvier, le groupe a déclaré ne pas aimer « faire (leurs) spectacles comme des machines ».
C’est effectivement un spectacle qui est prévu ce soir. Un spectacle qui commence avec plus de 45 minutes de retard. Le réveil du guitariste n’a pas fonctionné, celui-ci ne s’est pas réveillé et le groupe a maintenant trois quarts d’heure de retard sur le planning prévu. Ils devront donc jouer très vite, et moins longtemps, à la grande déception du public, à qui l’on avait promis deux heures et demie de set.
Boule à facettes, grandes plaines nord américaines en toile de fond et spots oranges et violets : le show se fait attendre, dans un décor glam’country. Une longue introduction grandiloquente retentit bientôt dans la Cigale. Ambiance 80’s. Jusqu’à l’arrivée du groupe sur scène, et au tonnerre d’applaudissements qui l’accompagne.
C’est par la reprise de Willie Nelson Sad Songs and Waltzes que les cinq Américains commencent la soirée. Bientôt s’enchaînent des tubes comme Opera Singer, Franck Sinatra et Wheels. Sur Sick of You, John Mac Crea coupe la salle en deux, et l’invite à un concours de chœurs. Puis le groupe enchaîne avec la cover de Gloria Gaynor I Will Survive, suivi au chant par une assemblée bien échauffée.
Après un début de set de neuf chansons, le groupe marque une pause et, pointant un petit arbre effeuillé au devant de la scène, lance un défi au public. Celui qui trouvera le nom de l’espèce, et qui dispose d’un jardin repartira avec. Quelques bras timides se lèvent. Le chanteur ne plaisante pas : ceux qui crieront pour se faire remarquer n’attireront pas son regard. Finalement, une jeune femme au devant des balcons, à droite de la scène, en devinant que c’est un pommier, aura la chance de déguster les pommes de Cake ces prochaines années. C’est avec ce ton sévère qui caractérise le chanteur au caractère bien trempé qu’il reprend, au moment d’entamer Short skirt/Long Jacket, une jeune fille qui le filme avec son appareil photo : « No videotape. It makes me nervous. » A la fin du titre, le groupe décide de marquer une entracte.
A leur retour sur scène, les chansons s’enchaînent rapidement, avec Love you Madly, ou encore Shadow Stabbing. Vient le rappel, avec une reprise de War Pigs, de Black Sabbath, et le tube The Distance. Les musiciens quittent bientôt la salle, sans répondre à la demande de second rappel du public, et sans avoir joué Friend is a four letter word, malgré des réclamations incessantes.
Setlist:
Sad Songs and Waltzes (Willie Nelson Cover)
Opera Singer
Arco Arena
Frank Sinatra
Mexico
Wheels
Long Time
Sick Of You
I Will Survive (Gloria Gaynor Cover)
[Pause Pommier]
Short Skirt/Long Jacket
[Entracte]
Love You Madly
Shadow Stabbing
Bound Away
Federal Funding
Mustache Man
Never There
War Pigs (Black Sabbath Cover)
The Distance