Parce qu'à Paris aussi c'est l'été !

Dancingfeet était ce soir place de l'Hôtel de Ville pour l'ouverture du festival Fnac Indétendances.

Malgré le ciel menaçant, le parvis de la mairie grouillait joyeusement en fredonnant sur les airs susurrés par La Maison Tellier. Ambiance apéro jovial et jupes qui tournent.

C'est à Raoul, Helmut, Alphonse, Alexandre et Léopold qu'est revenu le rôle de chauffeur de salle, puisque les Normands ont eu le loisir d'ouvrir le festival, qui illumine les soirées des paris-plagistes depuis 2008. La Maison Tellier s'est fait connaître en 2006 avec son album éponyme, inspiré par la nouvelle de Guy de Maupassant. C'est la même inspiration qui leur fera entonner La chambre rose, récit poignant dévoilant l'ambivalence des sentiments au sein des bordels.

Ils laissent bientôt la place aux gais lurons de Féloche. Ces trois-là enchaînent leurs titres dans la bonne humeur, suivis dans leurs danses d'hurluberlus par un public conquis d'emblée. Instruments biscornus et masques à poils et à plumes, les ambassadeurs du rock-cajun ne se refusent rien!

Et le public le leur rend bien, lorsque Léa Bulle, Féloche et Christophe Malherbe jouent les premières notes de La vie Cajun, et de Darwin avait raison, leurs deux tubes adoptés par les ondes depuis quelques mois déjà.

Vient enfin le tour de Bazbaz, qui, tout de jean vêtu, nous éclabousse de ses déclarations langoureuses. Les petits coeurs des jeunes filles tanguent, tandis que les musiciens s'adonnent à un show sensuel et peace and love.

L'occasion pour le franco-libanais d'offrir à un public attentif les titres de son dernier album La Chose, sorti en février dernier.